vendredi 28 octobre 2016

Accès internet: des producteurs laitiers exaspérés
(https://goo.gl/7aCAE7)




Dans le cours d’introduction aux systèmes d’information, il est souvent question de la technologie et des développements qu’elle occasionne. Or, en 2016, plusieurs régions du Québec ont un accès Internet rudimentaire. 30 % des Québécois n’ont pas accès à l’Internet : le taux d’accès est de 74,4% dans le Bas-St-Laurent et de 70% en Gaspésie. Ces statistiques montrent bien que les régions éloignées sont dans les dernières à être raccordés au service.

Cette problématique joue sur la sécurité des habitants en milieu rural. En situation de danger, une personne pourrait ne pas pouvoir utiliser son cellulaire pour appeler les autorités. Cela empêche les entreprises de se développer ou d’utiliser certains systèmes pour faciliter leur travail. Comme le mentionne l’article d’Élisa Cloutier, les producteurs laitiers sont tributaires de la météo : lorsqu’il vente, lorsqu’il neige, lorsqu’il pleut le service ne fonctionne plus. Or, pour assurer que la qualité soit uniforme, il faudrait un service meilleur. Cette situation fâcheuse coûte temps et argent aux différents producteurs.

Bien que cela puisse paraître futile, un mauvais service Internet a de nombreuses répercussions. Ici, il est question des producteurs laitiers mais toutes les PME régionales auraient aussi pu être prises en exemple. En effet, comment une entreprise peut-elle s’assurer qu’elle aura les matériaux nécessaires, qu’elle puisse communiquer avec ses clients et ses distributeurs, qu’elle est à la fine pointe de la technologie et qu’elle est au courant des développements du domaine. Le développement devient très difficile quand l’outil de base du commerce en 2016 fonctionne mal.

Les gouvernements sont au courant du problème. Le gouvernement fédéral a promis 500 millions de dollars pour les cinq prochaines années pour l’accès Internet en milieu rural partout au Canada (https://goo.gl/6R7SJxl).  Une pétition a été signée par 4 000 personnes et a été remise par le député fédéral Rémi Massé  (Avigon, la Mitis, Matane et la Matapédia) pour sensibiliser à la situation de l’Est du Québec sans résultat. D’autres députés de l’Est du Québec déplorent aussi la situation : des gens ne veulent pas habiter dans ces régions à cause du mauvais accès selon le députe de la région de Charlevoix. La compagnie Telus qui fournit l’accès Internet pour la majorité de l’Est du Québec a un plan de déploiement. Au courant de 2016 et 2017 plusieurs zones ne seront toujours pas raccordées. Présentement, les accès sont coûteux et lents ce qui diminue l’efficacité et la productivité des entreprises. Reste à voir, comment les montants investis par le fédéral vont faciliter l’accès à l’Internet aux habitants des régions rurales.


Audrey Maheux