Accès internet: des producteurs laitiers exaspérés
(https://goo.gl/7aCAE7)
Dans le cours d’introduction aux systèmes d’information, il est souvent question de la technologie et des développements qu’elle occasionne. Or, en 2016, plusieurs régions du Québec ont un accès Internet rudimentaire. 30 % des Québécois n’ont pas accès à l’Internet : le taux d’accès est de 74,4% dans le Bas-St-Laurent et de 70% en Gaspésie. Ces statistiques montrent bien que les régions éloignées sont dans les dernières à être raccordés au service.
Cette
problématique joue sur la sécurité des habitants en milieu rural. En situation
de danger, une personne pourrait ne pas pouvoir utiliser son cellulaire pour
appeler les autorités. Cela empêche les entreprises de se développer ou d’utiliser
certains systèmes pour faciliter leur travail. Comme le mentionne l’article d’Élisa
Cloutier, les producteurs laitiers sont tributaires de la météo : lorsqu’il
vente, lorsqu’il neige, lorsqu’il pleut le service ne fonctionne plus. Or, pour
assurer que la qualité soit uniforme, il faudrait un service meilleur. Cette situation
fâcheuse coûte temps et argent aux différents producteurs.
Bien que cela
puisse paraître futile, un mauvais service Internet a de nombreuses
répercussions. Ici, il est question des producteurs laitiers mais toutes les
PME régionales auraient aussi pu être prises en exemple. En effet, comment une
entreprise peut-elle s’assurer qu’elle aura les matériaux nécessaires, qu’elle
puisse communiquer avec ses clients et ses distributeurs, qu’elle est à la fine
pointe de la technologie et qu’elle est au courant des développements du domaine. Le développement devient très difficile quand l’outil de base du
commerce en 2016 fonctionne mal.
Les gouvernements sont
au courant du problème. Le gouvernement fédéral a promis 500 millions de
dollars pour les cinq prochaines années pour l’accès Internet en milieu rural partout au
Canada (https://goo.gl/6R7SJxl).
Une pétition a été signée par 4 000
personnes et a été remise par le député fédéral Rémi Massé (Avigon, la Mitis, Matane et la Matapédia) pour sensibiliser à la
situation de l’Est du Québec sans résultat. D’autres députés de l’Est du Québec
déplorent aussi la situation : des gens ne veulent pas habiter dans ces régions à cause
du mauvais accès selon le députe de la région de Charlevoix. La compagnie Telus qui fournit l’accès Internet
pour la majorité de l’Est du Québec a un plan de déploiement. Au
courant de 2016 et 2017 plusieurs zones ne seront toujours pas raccordées. Présentement,
les accès sont coûteux et lents ce qui diminue l’efficacité et la productivité des entreprises. Reste à voir, comment les montants investis par le fédéral vont
faciliter l’accès à l’Internet aux habitants des régions rurales.
Audrey Maheux
Audrey Maheux

Wow! Je dois tout d’abord te féliciter Audrey pour avoir fait cette recherche et te remercier pour m’avoir appris cette nouvelle information. On est maintenant en 2016, la technologie est omniprésente dans nos vie et de savoir que certaines personnes n’y ont pas accès et ce si proche de nous c’est inimaginable! On ne parle pas ici du tiers monde, mais bien des régions rurales du Bas-St-Laurent et de la Gaspésie. C’est dommage pour ces agriculteurs et cela me préoccupe de savoir qu’en cas de danger il n’aurait pas accès à de l’aide… Je suis vraiment surprise d’avoir appris cela et j’espère que le gouvernement investira la somme nécessaire pour qu’ils aient la même chance que les autres agriculteurs des régions ayant accès au réseau. Je comprends que la préoccupation du gouvernement est d’investir dans des secteurs plus importants en vue de se faire réélire, cependant je crois aussi en l’égalité des chances pour tous. J’invite aussi toutes les compagnies d’internet à faire des recherches en développement afin de les aider à un avoir un réseau potable. Cette compagnie qui fera certains efforts pour faciliter l’accès au web prouvera aux gens de là-bas leur bon vouloir et créera un avantage de taille vis-à-vis ses compétiteurs! C’est mon avis …
RépondreSupprimerCatherine Patoine
Article intéressant qui permet de nous informer des difficultés rencontrées par les producteurs laitiers éloignés. Tout d'abord, je suis surpris d'apprendre cette statistique, mais en même temps non. Je me disais qu'étant dans un pays industrialisé comme le Canada, nous aurions en très grande majorité accès à Internet, et ce même dans les régions en retrait. Par contre, j'avais lu dans un dans un article que près de 50% de la population mondiale n'avait pas Internet (source: http://www.silicon.fr/population-mondiale-internet-163338.html). Ceci étant dit, je pense qu'il serait avantageux de les aider à acquérir cette technologie qui est présentement rendue (et de plus en plus) la façon de transiger et de s'informer. S'ils obtenaient Internet, leur productivité serait accrue, donc le temps, l'argent et les ressources seraient également avantagés dû à la forte corrélation qui les unis. Par la suite, c'est nous-même qui en bénéficierions. Nous avons donc intérêt à trouver un peu d'argent à investir dans les producteurs laitiers éloignés.
RépondreSupprimerÉcrit par Louis-Michel Laroche